Communiqué de presse du 07 novembre 2019

Le MODEC réclame l’application du droit et dénonce l’attitude irresponsable et illégale de l’Institut National de Recherche pour l’Agriculture, la Pêche et l’Environnement (INRAPE), une attitude qui paraît comme un règlement de comptes contre une entreprise plaidant pour ses droits.
Le Mouvement des Entreprises Comoriennes (MODEC) est une organisation qui regroupe plus de 115 chefs d’entreprise en Union des Comores dans les secteurs de l’Agriculture-Elevage-Pêche, l’Artisanat, BTP, Commerce, Industrie, Service et Tourisme.
L’objectif principal de notre organisation patronale est d’identifier les difficultés rencontrées par les chefs d’entreprise membres ainsi que leurs besoins dans la réalisation de leurs activités afin qu’elles évoluent dans un environnement stable.
Vendredi 18 octobre 2019, une de nos entreprises membres, le centre Mersat Al-Khaleej, a vu ses pastèques importées de la Tanzanie détruites par l’INRAPE au port de Moroni. Dans un courrier envoyé par ce dernier à notre membre le 17 octobre 2019, il a informé qu’il « allait saisir ces produits pour des raisons de sécurité sanitaire ».
Pourtant, il y avait d’autres fruits comme des pommes ou encore estimés plus sensibles contre la santé publique, comme des animaux, de la même cargaison et aucune information n’a été communiquée au pays ami, la Tanzanie.
Devant ces faits, le MODEC a adressé une correspondance à l’INRAPE le samedi 26 octobre 2019 demandant à obtenir des justifications sur sa motivation, lettre restée sans réponse.
Samedi 31 août et jeudi 05 septembre 2019, ont été saisis du miel, d’abord, puis des choux et des pastèques du Centre Mersat Al-Khaleej provenant de la Tanzanie par l’INRAPE sans aucune justification valable. Le chef d’entreprise ayant porté plainte auprès des autorités publiques, la destruction de ces pastèques de Tanzanie serait elle une forme de représailles contre cette entreprise ?
La Présidente du MODEC